Bitcoin dans les prêts

**Le Bitcoin entre dans le mainstream — via le crédit immobilier

Quand j’ai vu l’annonce de la FHFA, j’ai arrêté mon test backtest en Python. Pas à cause de la volatilité, mais à cause de l’intention institutionnelle. Bill Pulte, petit-fils d’un géant du logement et dirigeant de l’Agence fédérale du logement, vient d’ouvrir la porte au Bitcoin comme élément d’évaluation des prêts.

Ce n’est pas un tweet d’investisseur célèbre : c’est une transformation structurelle du système financier.

**Pourquoi cela compte : Le pouvoir caché derrière Fannie Mae et Freddie Mac

Soit dit en passant : vous n’avez pas besoin de posséder un bien pour vous intéresser à cela.

Fannie Mae et Freddie Mac ne sont pas des banques — elles sont le pilier de 70 % du marché immobilier américain. Elles achètent des prêts auprès des établissements, les regroupent en titres et garantissent la liquidité.

Si elles acceptent le Bitcoin comme garantie ? Cela signifie que chaque prêteur aux États-Unis peut désormais considérer les cryptomonnaies non seulement comme un actif, mais comme un instrument financier utilisable dans le monde réel.

C’est comme passer du métal précieux utilisé uniquement pour les bijoux à son utilisation dans les distributeurs automatiques.

**Le vrai risque : La volatilité et les majorations (Spoiler : elles seront importantes)

J’ai audité assez de contrats intelligents pour savoir que personne ne fait confiance à la volatilité sans mesures protectrices.

Donc oui, si votre Bitcoin est utilisé pour obtenir un prêt immobilier, attendez-vous à des majorations sévères — entre 30 % et 50 %. Vos 100 000 \( en BTC ne seront probablement valorisés qu’à hauteur de 50 000 \)–70 000 $ après déduction des fluctuations.

Mais voilà ce qui devient intéressant : les stablecoins comme USDC ou USDT pourraient être soumis à moins de restrictions. Leur stabilité par rapport au dollar pourrait déjà les rendre acceptables — même avant une validation réglementaire complète — surtout compte tenu leur rôle croissant dans les stratégies DeFi utilisées par les institutions.

**Les acteurs privés sont déjà en avance (et réalisent des profits)

Pendant que les régulateurs débattent des mots, des entreprises comme Milo Credit font cela depuis 2022 — offrant des prêts garantis par crypto sans forcer la liquidation.

Elles ont déjà octroyé plus de 65 millions $ en prêts utilisant BTC et ETH comme garantie — tout en permettant aux emprunteurs de conserver leur propriété tout en accédant au flux liquide grâce à des financements très élevés (jusqu’à 100 %).

Mais leurs prêts ne peuvent pas être revendus à Fannie Mae ou Freddie Mac — leur risque reste sur leurs livres. D’où des taux plus élevés et des conditions plus strictes.

Cette nouvelle politique pourrait tout changer en un clin d’œil : l’innovation privée rencontre la validation publique.

**Mon avis : Le crypto n’est plus seulement l’or numérique — c’est maintenant une infrastructure financière créée par moi-même dès mes études au LSE, nous moquions ces projets « immobiliers » basés sur la crypto comme une économie fantaisiste. Aujourd’hui ? Nous construisons véritablement le réseau financier avec elle — comme garantie dans l’un des secteurs américains les plus conservateurs : l’immobilier financier. Cela concerne moins les pics de prix qu’une légitimité réelle — l’étape finale vers une adoption universelle : l’acceptation systémique par les institutions traditionnelles qui appelaient autrefois le crypto « désinformation spéculative » Pourtant mon oncle pense encore que Bitcoin est « une arnaque menée par des geeks ». Mais maintenant sa fille pourrait obtenir son premier prêt immobilier uniquement grâce à ses avoirs BTC… Et ça change tout.